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Ace News
22 novembre 2017

Établir un moyen de communication plus efficace en Antarctique

Les activités entreprises dans le cadre des divers traités gagnent de l’importance, de même que la coordination entre les autorités ayant des pouvoirs consultatifs et délibératifs, responsables de divers domaines. Il pourrait être nécessaire d’établir dans l’Antarctique des institutions un peu plus officielles que celles qui ont régi la première génération activités, en vue d’améliorer la communication et la coordination, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du système mis en place dans le cadre du Traité. L’Antarctique est inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations Unies et le restera certainement. Néanmoins, rien ne se produira si les participants au débat ne déterminent pas une base commune qui pourrait recueillir un large soutien et permettre des accords sur les moyens de rechercher et de mettre en place une meilleure gestion. Si les nations veulent se concentrer sur des stratégies à plus long terme pour conserver les acquis de l'ATS et s’en servir pour obtenir de nouveaux résultats, elles doivent mettre en place les moyens d’encourager le dialogue entre les politiciens, les scientifiques, les spécialistes de l’environnement et les industries de pays parties ou non au Traité. Un bon point de départ serait le resserrement des relations de travail entre les parties aux régimes antarctiques et les organisations internationales de la famille des Nations Unies et autres, qui ont des responsabilités dans le domaine de la science et de la technologie, de la conservation et de la gestion de l’environnement. En outre, les politiques nationales pourraient être structurées selon des méthodes qui permettent le dialogue avec les industries concernées, des organismes d’intérêt public, ainsi que des conseillers experts, peut-être par l’intermédiaire d’un comité consultatif sur l’Antarctique. Le gouvernement des États-Unis a été au premier rang de ces pays en appelant des conseillers représentant l’industrie et des intérêts publics à faire partie de ses délégations aux réunions des parties ayant voix consultative. L’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Danemark ont récemment fait de même. Réussir à dégager un consensus sur l’Antarctique qui puisse recueillir un soutien international est une tâche immense qui demande du temps et de la patience. De surcroît, l’appât des minéraux augmente chaque fois que courent les rumeurs d’une nouvelle découverte. En tout état de cause, un tel consensus est le seul moyen de prévenir un tragique pillage du continent silencieux et de conserver l’Antarctique comme symbole de coopération internationale pacifique et de protection de l’environnement.

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